L’agnì é la pavioula
Deun eun prou n’ayé eunna fèya é son petchoù agnì.
To pe eun momàn l’agnì vèi eunna dzenta pavioula rodze é lèi veun voya de lèi allì aprì. Eun saoutén de eun coutì a l’atro di prou acappe eun lapeun que lèi dimande ioou l’é eun trén de allì. L’agnì repón : « Voueui allì vire lo mondo », é lo lapeun lèi dimande de allì avouì lleui a an fita deun lo bouque. Parton eunsémblo é, tchica pi llouén, acappon eungn ano que, stoufie d’itre solette, paa avouì leue. Protso de eungn abro acappon an fameuille de verdzasse eun trén de s’aprestì pe allì a la fita. Tcheutte contén conteneuyon leue tsemeun é areuvon protso de eun pon. L’ano, que l’é tro grou, poou pa passì, le verdzasse é lo lapeun, avouì eun sate, gambon lo reui, mi lo petchoù agnì tchi deun l’ive. Pe boneue que l’é bién digourdeui é que choo sénsa se feuye de mou.
A fose de coure areuvon a la fita ; li n’a dza d’atre bitche : de rat, de motèile, de réinaa, de marmotte é de-z-ooujì que tsanton é danson. Tcheu contén passon eun dzén aviproù, mi comme l’é caze nite, deseuidon de tournì i mitcho. Lo petchoù agnì se sén conflì lo queue : l’é pamì bon a tournì i seun prou. Pe fourteun-a la saye pavioula, que l’ayé choui-lo, lo pourte a sén de lleui é lèi deui de pamì allì pe de tsemeun que cougnì pa sensa la mamma.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984
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L’agneau et le papillon
L’agneau et le papillon
Dans un pré il y avait une brebis et son petit agneau.
Tout d’un coup l’agneau aperçoit un beau papillon rouge et pense le suivre.
Il saute de l’autre côté du pré et il rencontre un lapin qui lui demande où il va. L’agneau répond : « Je veux aller voir le monde » et le lapin l’invite à aller avec lui à une fête dans le bois.
Ils partent donc ensemble et, un peu plus loin, ils trouvent un âne qui, las d’être seul, se joint à eux.
Près d’un arbre ils rencontrent une famille d’écureuils en train de se préparer pour aller à la fête.
Tout contents ils continuent leur chemin et ils arrivent près d’un petit pont ; l’âne, qui est trop gros, ne peut pas passer ; les écureuils et le lapin, d’un bond, sont de l’autre côté, mais le petit agneau tombe dans l’eau. Par bonheur, comme il est dégourdi, il sort sans se faire de mal.
A force de cheminer ils arrivent à la fête ; là il y a déjà d’autres animaux : des souris, des belettes, des renards, des marmottes et des oiseaux qui chantent et dansent. Tout contents ils passent un après-midi épatant mais, comme il commence à faire nuit, ils décident de rentrer chez eux.
Alors le petit agneau se sent le cœur gros : il ne sait plus retourner à son pré.
Heureusement le bon papillon rouge, qui l’avait suivi, le ramène chez lui et lui dit de ne plus s’en aller par des chemins inconnus sans sa maman.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984
L’agneau et le papillon
L’agneau et le papillon
Dans un pré il y avait une brebis et son petit agneau.
Tout d’un coup l’agneau aperçoit un beau papillon rouge et pense le suivre.
Il saute de l’autre côté du pré et il rencontre un lapin qui lui demande où il va. L’agneau répond : « Je veux aller voir le monde » et le lapin l’invite à aller avec lui à une fête dans le bois.
Ils partent donc ensemble et, un peu plus loin, ils trouvent un âne qui, las d’être seul, se joint à eux.
Près d’un arbre ils rencontrent une famille d’écureuils en train de se préparer pour aller à la fête.
Tout contents ils continuent leur chemin et ils arrivent près d’un petit pont ; l’âne, qui est trop gros, ne peut pas passer ; les écureuils et le lapin, d’un bond, sont de l’autre côté, mais le petit agneau tombe dans l’eau. Par bonheur, comme il est dégourdi, il sort sans se faire de mal.
A force de cheminer ils arrivent à la fête ; là il y a déjà d’autres animaux : des souris, des belettes, des renards, des marmottes et des oiseaux qui chantent et dansent. Tout contents ils passent un après-midi épatant mais, comme il commence à faire nuit, ils décident de rentrer chez eux.
Alors le petit agneau se sent le cœur gros : il ne sait plus retourner à son pré.
Heureusement le bon papillon rouge, qui l’avait suivi, le ramène chez lui et lui dit de ne plus s’en aller par des chemins inconnus sans sa maman.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984