Filoméne, la feuille di Groou Bèrio
L’oua de l’euitòn traèse lo boque, sacagne le plante é derendze le bouechón.
Filoméne lame poou la compagnì, préfée paséi se dzornéi on traersen lo boque pistoou que reustéi i veladzo. Pe llé l’è mieui partadjè lo ten avouéi le béihe que la dzeudzon poou pistouu que avouéi seulle charogne de dzée que fon poou d’otro que la agaséi… Filoméne l’è areuée i veladzo pe combinna, l’è ihée acapée a l’ombra di Groou Bèrio ! L’an vua-là léi, on dzoo vitto lo mateun, le tsahieui ! An crouée raguetta djeméi patanua on tren de grelotéi de frette ; é vo sooude comàn l’an fa le tsahieui a la hlleriè ? To mersì a la coleuo di lon pai de seulla poa feuilletta, le pai pi rosse que gnon l’ayè jaméi vu su pe seulle montagne!
Ontre techeutte l’an aléé-là, méi l’è poou ihoou comoddo. La feuilletta fejè poou d’otro que landéi p’aléi catchè de bague bo don lo boque, protso i Groou Bèrio. De coou on tornoe la vére, mégra comme on pioù, méi apréi pocca tornoe se catchè. A la feun l’an quetoou d’aléi la tchertchè é l’an oublià seulla « rohatua », comàn lai dijòn.
L’oua de la grama maladì traèse le veladzo, badran-e le pi vioù é tchouè li pi dzon-éo.
L’è lesta, la pitoca, a devouéidjè le méijón! Arue don totte le couegne méi poou don lo boque ieui l’è catchée Filoméne avouéi se méinoo. Eh ouè, l’è fran seutta la réizón que la portoe a se catchè é a poou se motréi pe de maise ontchèa. Filoméne l’a fa craihe se méinoo a l’ombra di Groou Bèrio. Llouen de la mechansetoou di dzée é sisse méinoo di pai rosse son vun-u su san, onéto é plan plan l’an éidjà a torna pepléi le veladzo que sion belle tcheu vouiddo ; avouéi la spéanse d’on mondo meuilleui.
Se vo oulidde saluè Filoméne alooude i Groou Bèrio, ll’è an tatse rodze a forma de fleue, l’è llé.
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Filoméne, la fille du Groou-Bèrio
Le vent de l’automne traverse le bois, fait frémir les arbres et agace les buissons
Filoméne n’aime pas trop la compagnie des humains, elle préfère passer ses journées en traversant le bois au lieu de rester au village. De plus elle adore partager son temps avec les animaux, qui ne la jugent pas, tandis que avoir des relations avec ces hommes pitoyables qui n’arrêtent pas de l’agacer… Filoméne a connu le village par hasard, elle a été retrouvée à l’ombre du Groou-Bèrio ! Ils l’ont aperçue là-bas, un jour tôt le matin, les chasseurs ! Une petite fillette à demi-nue grelottant de froid ; et savez-vous comment a-t-on pu la voir ? Ce fut merci à la couleur des longs cheveux de la fillette, les cheveux les plus roux que personne n’avait jamais vu là-haut à la montagne !
Ensuite, avec l’aide de tout le monde, on l’a élevée... une lourde tâche. En effet la fillette était toujours en train de s’enfuir pour aller cacher des choses dans le bois, tout près du Groou-Bèrio. De temps à autres elle faisait ses apparitions, toujours très mince, et tout de suite elle se cachait à nouveau. Jusqu’au jour où on a quitté d’aller la chercher et on a oublié la « rouge » , ainsi l’appelait-on.
Le vent vecteur de la maladie ravage les villages, secoue les plus vieux et tue les plus jeunes.
Elle trotte, la maladie, et elle vide les maisons ! Elle se glisse partout mais pas dans le bois où se cache Filoméne avec ses enfants. Eh oui, voilà la raison pour laquelle elle filait se cacher sans se montrer pendant plusieurs mois. Filoméne a grandi ses enfants à l’abri du Groou-Bèrio. C’est-à-dire loin de la méchanceté des gens . Ces enfants aux cheveux roux ont grandi et sont sains, honnêtes, et petit à petit ils ont repeuplé les villages qui étaient désormais vides ; espérant rendre le monde meilleur.
Si vous voulez saluer Filoméne rendez-vous au Groou-Bèrio, vous remarquerez une tache rouge en forme de fleur, la voilà.
Filoméne, la fille du Groou-Bèrio
Le vent de l’automne traverse le bois, fait frémir les arbres et agace les buissons
Filoméne n’aime pas trop la compagnie des humains, elle préfère passer ses journées en traversant le bois au lieu de rester au village. De plus elle adore partager son temps avec les animaux, qui ne la jugent pas, tandis que avoir des relations avec ces hommes pitoyables qui n’arrêtent pas de l’agacer… Filoméne a connu le village par hasard, elle a été retrouvée à l’ombre du Groou-Bèrio ! Ils l’ont aperçue là-bas, un jour tôt le matin, les chasseurs ! Une petite fillette à demi-nue grelottant de froid ; et savez-vous comment a-t-on pu la voir ? Ce fut merci à la couleur des longs cheveux de la fillette, les cheveux les plus roux que personne n’avait jamais vu là-haut à la montagne !
Ensuite, avec l’aide de tout le monde, on l’a élevée... une lourde tâche. En effet la fillette était toujours en train de s’enfuir pour aller cacher des choses dans le bois, tout près du Groou-Bèrio. De temps à autres elle faisait ses apparitions, toujours très mince, et tout de suite elle se cachait à nouveau. Jusqu’au jour où on a quitté d’aller la chercher et on a oublié la « rouge » , ainsi l’appelait-on.
Le vent vecteur de la maladie ravage les villages, secoue les plus vieux et tue les plus jeunes.
Elle trotte, la maladie, et elle vide les maisons ! Elle se glisse partout mais pas dans le bois où se cache Filoméne avec ses enfants. Eh oui, voilà la raison pour laquelle elle filait se cacher sans se montrer pendant plusieurs mois. Filoméne a grandi ses enfants à l’abri du Groou-Bèrio. C’est-à-dire loin de la méchanceté des gens . Ces enfants aux cheveux roux ont grandi et sont sains, honnêtes, et petit à petit ils ont repeuplé les villages qui étaient désormais vides ; espérant rendre le monde meilleur.
Si vous voulez saluer Filoméne rendez-vous au Groou-Bèrio, vous remarquerez une tache rouge en forme de fleur, la voilà.