Le copiste? Eumpouèizon-ó avouì l’èntso
Modre la plumma eun écrivèn fé pa di bièn… mé tchetchì la poueunte moillaye dedeun l’èntso i mercure te tchoué! Bièn de mouèino copiste, i Mouayèn-Adzo, son mor eumpouèizon-ó pouèi.
Selòn eunna retsertse de l’universitó danoise, le mouèino copiste euntéró dedeun le courtì de l’abbéì sistersiènse de Øm (Danemarca) sariàn mor pe le grose cantetó de mercure méclaye a l’èntso que eumpléyavon pe écriye : l’èntso rodzo. Le dzi que l’an chouù seutte retsertse dion que le copiste l’aviàn la coutumma de tchetchì la poueunte di pénel pe la féye pi pouégnènta: euncó aya eun pou pa toutchì sisse lévro dou Mouayèn-Adzo (le premì eumprimó avouì de lettre mobile) perqué pourriàn étre danjereu pe la santé co finque apré tan de siéclo.
Queun l’é-tì lo rappor dou mercure avouì l’èntso? Lèi beuttavon lo sinabro, un minéral compozó de sulfure de mercure, que vie eumpléyà pe sa couleue, eun rodzo fran briillàn.
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Les copistes ? Empoisonnées avec l’encre
Mordiller son stylo en écrivant n’est pas très hygiénique… mais sucer un pinceau trempé dans de l’encre au mercure est mortel ! Beaucoup de moines copistes, au Moyen Âge, sont morts intoxiqués de cette façon.
D’après une recherche de la Syddansk Universitet danoise, les moines copistes enterrés dans les cloîtres de l’abbaye cistercienne de Øm (Danemark) seraient morts à cause de l’exposition à des quantités de mercure élevées présentes dans une encre qu’ils employaient pour leurs minutieux travaux d’écriture : la couleur rouge. Les chercheurs expliquent : ils avaient certainement l’habitude de sucer la pointe du pinceau pour la rendre plus pointue ; aujourd’hui encore il est interdit de toucher les incunables médiévaux, c'est-à-dire les premiers livres imprimés avec des caractères mobiles : ils pourraient être dangereux pour la santé, même après de nombreux siècles.
Mais quel est le lien entre le mercure et la couleur rouge ? Il s’agit du cinabre, un minéral constitué principalement de sulfure de mercure, qui était autrefois employé pour sa couleur, un rouge vif et très intense.
Tiré de : www.focus.it, juillet 2008
Les copistes ? Empoisonnées avec l’encre
Mordiller son stylo en écrivant n’est pas très hygiénique… mais sucer un pinceau trempé dans de l’encre au mercure est mortel ! Beaucoup de moines copistes, au Moyen Âge, sont morts intoxiqués de cette façon.
D’après une recherche de la Syddansk Universitet danoise, les moines copistes enterrés dans les cloîtres de l’abbaye cistercienne de Øm (Danemark) seraient morts à cause de l’exposition à des quantités de mercure élevées présentes dans une encre qu’ils employaient pour leurs minutieux travaux d’écriture : la couleur rouge. Les chercheurs expliquent : ils avaient certainement l’habitude de sucer la pointe du pinceau pour la rendre plus pointue ; aujourd’hui encore il est interdit de toucher les incunables médiévaux, c'est-à-dire les premiers livres imprimés avec des caractères mobiles : ils pourraient être dangereux pour la santé, même après de nombreux siècles.
Mais quel est le lien entre le mercure et la couleur rouge ? Il s’agit du cinabre, un minéral constitué principalement de sulfure de mercure, qui était autrefois employé pour sa couleur, un rouge vif et très intense.
Tiré de : www.focus.it, juillet 2008