Toura
Lo 6 juillè di 1564 an reeun-a, detatchéte de la Becca France, euntèroo lo veladzo euntcher de Toura avouì totte se dzi ( pi de seun sen abitàn ). De heutta magnii lo Bon Djeu tsatiyoo lo paì que l’ayè mando-lò ià can, arbiillà da questo, l’ayè tabechà a totte le pourte, eun spérèn de resèivre an miya de chaitó.
Moque an vevva l’ayè aù compachòn pe hi pouo ommo, eun lèi baillèn sa poua sin-a é an paillahe pe pasé la natte i tsoo dedeun son boi. Lo mateun vito, devàn que partì, lo questo l’ayè de-lèi de s’en alé lo pi vito pousiblo avouì se mèinoù, pèquè i veladzo sariye aréo coutsouza de tériblo. Dèi adòn Toura ll’è pomì, eungloutiya pe todzor dézò de mètre é de mètre de tèra. Teteun tcheu le-z-àn, a Tsalende, la cllotse euntéréye soun-e pe le mor eungn eunvitèn le vivo a prèyé pe leur.
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Thouraz
Le 6 juillet 1564, un pan de montagne se détachait de la Becca France et ensevelissait entièrement le village de Thouraz, avec ses cinq cents habitants. De cette façon, Dieu châtiait le village qui l’avait dédaigné quand, sous l’apparence d’un mendiant vêtu de haillons, il avait frappé à toutes les portes en demandant l’aumône.
Seule, une veuve avait eu pitié du pauvre homme et lui avait offert son modeste dîner, ainsi qu’une paillasse pour passer la nuit au chaud dans son étable. Très tôt le matin, avant de s’en aller, le mendiant lui avait dit de partir tout de suite avec ses enfants car quelque chose de terrible se serait produit au village.
Depuis ce jour-là, le village de Thouraz n’est plus, englouti à jamais sous des mètres de terre.
Cependant, chaque année, le jour de Noël, la cloche enfouie sous terre sonne pour les morts, invitant les vivants à prier pour eux.
Thouraz
Le 6 juillet 1564, un pan de montagne se détachait de la Becca France et ensevelissait entièrement le village de Thouraz, avec ses cinq cents habitants. De cette façon, Dieu châtiait le village qui l’avait dédaigné quand, sous l’apparence d’un mendiant vêtu de haillons, il avait frappé à toutes les portes en demandant l’aumône.
Seule, une veuve avait eu pitié du pauvre homme et lui avait offert son modeste dîner, ainsi qu’une paillasse pour passer la nuit au chaud dans son étable. Très tôt le matin, avant de s’en aller, le mendiant lui avait dit de partir tout de suite avec ses enfants car quelque chose de terrible se serait produit au village.
Depuis ce jour-là, le village de Thouraz n’est plus, englouti à jamais sous des mètres de terre.
Cependant, chaque année, le jour de Noël, la cloche enfouie sous terre sonne pour les morts, invitant les vivants à prier pour eux.