Lo courbì é lo rèinar
Eun courbì, aprì que l’ayè robà eun boucón de fromadzo su eunna fenitra, va se catchì pe lo bouque euntremì di foilladzo d’eunna planta.
Eun rèinar, atterià pe lo fla, lo vèi é comenche a lo gabì :« Bondzor Métre courbì ! Restade-vó bièn ? Queunte mervéilleuze-z-ale llouizente… V’ouite fran dzen ! Stamateun me semblade co pi dzen ! Se voutra vouise l’è potenta tan comme la boté de voutre plumme, mé si cheur pa eun cagnar se vo dio que v’ouite l’èijì pi dzen de to lo bouque ! ».
Lo courbì, gabà, tsi deun lo trabetset é, possèn pamì rezistì, ivre son bec pe baillì campa a sa vouise muzicala, mi… Mondjeu ! Lo boucón de fromadzo va frenì deun la botse lardze iverta di rèinar !
Adón lo courbì, plen de vergogne é to modjo, se ren countcho d’itre ità eungan-à grase a la maleusse di rèinar. Mi l’è tro tar ! Si tro feun de rèinar l’a robà son fromadzo é va pamì la pen-a de se plendre é de gargotì pe tsertsì de récupérì sen que l’a perdù.
Version adaptée de la célèbre fable de Jean de La Fontaine
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Le corbeau et le renard
Un corbeau, ayant volé un morceau de fromage sur une fenêtre, alla se cacher dans le bois parmi le feuillage d’un arbre.
Un renard, attiré par l’odeur, l’aperçoit et commence à le flatter : « Bonjour Maître corbeau ! Allez-vous bien ? Quelles merveilleuses ailes luisantes… que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ce matin !».
« Si votre voix est si éclatante que la beauté de votre plumage, je ne serais pas menteur en disant que vous êtes le plus beau des oiseaux de cette forêt ».
Flatté, le corbeau désormais tombé dans le piège - ne pouvant plus se tenir - ouvra son bec pour faire jaillir sa voix mélodieuse mais… hélas… le morceau de fromage tomba tout de suite dans la bouche avide du renard !
À ce moment là le corbeau, honteux et confus, s’aperçoit d’avoir été astucieusement dupé. Mais c’est trop tard ! Ce malin de renard a volé son fromage et à rien ne vaut maintenant de se plaindre et de croasser pour chercher de rattraper le butin perdu.
Version adaptée de la célèbre fable de Jean de La Fontaine
Le corbeau et le renard
Le Corbeau et le Renard
Un corbeau, ayant volé un morceau de fromage sur une fenêtre, alla se cacher dans le bois parmi le feuillage d’un arbre.
Un renard, attiré par l’odeur, l’aperçoit et commence à le flatter : « Bonjour Maître corbeau ! Allez-vous bien ? Quelles merveilleuses ailes luisantes… que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau ce matin !».
« Si votre voix est si éclatante que la beauté de votre plumage, je ne serais pas menteur en disant que vous êtes le plus beau des oiseaux de cette forêt ».
Flatté, le corbeau désormais tombé dans le piège - ne pouvant plus se tenir - ouvra son bec pour faire jaillir sa voix mélodieuse mais… hélas… le morceau de fromage tomba tout de suite dans la bouche avide du renard !
À ce moment là le corbeau, honteux et confus, s’aperçoit d’avoir été astucieusement dupé. Mais c’est trop tard ! Ce malin de renard a volé son fromage et à rien ne vaut maintenant de se plaindre et de croasser pour chercher de rattraper le butin perdu.
Version adaptée de la célèbre fable de Jean de La Fontaine