Lo gro tchét
Y ie un co un ommo qué avitae dundèn l’iver in mouì dé béste ; touì lé djor lé portae lardjì l’erba frésa pé avé in mouì dé lasé ; dous co pé djor lé guieppae é, avó lo lasé, fézae beuro é fromadjo. Un djor, in désendèn a la crota, y a acorzusé-nèn qué dundèn lé caset y ie todjor mouìn dé cranma. To sobeut, y a pensà i rat, ma y a can mimo voulù catchi-se pé aténdre lé gourmàn.
To d’un co, y a vu intré pé la porta un gro tchét qué, seur dé sè, y a incominsà a léqué la cranma d’un caset a l’atro. L’ommo y a donca pensà dé noui-ie eunna boun-a lésón un co pé totte é y a studià la maniéa pé frégué-lo.
Pé incominsì, y a rempì d’éva lo caset pieu gro ; apré y a djouentà la faeunna é y a bin raboudjà pé fae-la vignì biantcha comèn la cranma. Pé finì, y a betà lo caset déssù na plantcha é y a atendù. Poucca dé tén aprés, lo tchét y a intrà pé la porta é y a alà ver lo caset ; apén-a y a pozà lé patte déssù la plantcha, lo caset y a versa-se déssù lo tchét qué y a réstà imprizoun-à dézot.
L’ommo riae, lo piquió tchét mioun-ae in continouasión. Can y a pousù sortì dou caset, y a moda-se, la couà lévà, é y a pamà vignà lapé la cranma ; l’ommo, bin contèn, y a tornà réprénde a fae lo sin beuro é lo sin fromadjo.
Traduì dé : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici, Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Editeur, Quart (Ao) 1984
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Le gros chat
Il y avait une fois un homme qui gardait pendant l’hiver beaucoup de vaches ; tous les jours il les menait brouter l’herbe fraîche pour avoir beaucoup de lait. Deux fois par jour il les trayait et, avec le lait, il faisait du beurre et du fromage. Un jour, en descendant à la cave, il s’est aperçu que dans les chaudrons il y avait toujours moins de crème. Tout de suite il a pensé aux rats, mais il a quand même voulu se cacher pour attendre les gourmands.
Tout d’un coup il a vu entrer par la porte un gros chat qui, sûr de lui, a commencé à lécher la crème d’un chaudron à l’autre. L’homme a donc pensé de lui donner une bonne leçon une fois pour toutes et il a étudié le moyen de lui tendre un piège.
Pour commencer il a rempli d’eau le plus gros chaudron, ensuite il a ajouté de la farine et il a bien tourné afin que ça devienne blanc comme de la crème. Pour finir il a mis le chaudron sur une planche en équilibre et il a attendu. Peu de temps après le chat est entré par la porte et s’est dirigé vers le gros chaudron mais, aussitôt qu’il a posé les pattes sur la planche, le chaudron s’est renversé sur lui et il s’est retrouvé emprisonné dessous.
L’homme riait aux éclats et le pauvre chat miaulait à n’en plus pouvoir. Dès qu’il a pu sortir du chaudron il est parti, la queue levée, et il n’est jamais plus revenu laper la crème ; l’homme, bien content, a recommencé à faire son beurre et ses fromages.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984
Le gros chat
Il y avait une fois un homme qui gardait pendant l’hiver beaucoup de vaches ; tous les jours il les menait brouter l’herbe fraîche pour avoir beaucoup de lait. Deux fois par jour il les trayait et, avec le lait, il faisait du beurre et du fromage. Un jour, en descendant à la cave, il s’est aperçu que dans les chaudrons il y avait toujours moins de crème. Tout de suite il a pensé aux rats, mais il a quand même voulu se cacher pour attendre les gourmands.
Tout d’un coup il a vu entrer par la porte un gros chat qui, sûr de lui, a commencé à lécher la crème d’un chaudron à l’autre. L’homme a donc pensé de lui donner une bonne leçon une fois pour toutes et il a étudié le moyen de lui tendre un piège.
Pour commencer il a rempli d’eau le plus gros chaudron, ensuite il a ajouté de la farine et il a bien tourné afin que ça devienne blanc comme de la crème. Pour finir il a mis le chaudron sur une planche en équilibre et il a attendu. Peu de temps après le chat est entré par la porte et s’est dirigé vers le gros chaudron mais, aussitôt qu’il a posé les pattes sur la planche, le chaudron s’est renversé sur lui et il s’est retrouvé emprisonné dessous.
L’homme riait aux éclats et le pauvre chat miaulait à n’en plus pouvoir. Dès qu’il a pu sortir du chaudron il est parti, la queue levée, et il n’est jamais plus revenu laper la crème ; l’homme, bien content, a recommencé à faire son beurre et ses fromages.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984