Lo tsa galeuppe
Li yî eun cou eungn ommo que vardô bièn de vatse a l’eunverna ; tcheu le dzor le pourtô piqué l’erba fritse pe aì bièn de lahì. Lo mateun é l’aépró le-z-ariô, é avouì lo lahì fèijè de beuro é de fromédzo. Eun dzor, mique bèichô a la crotta s’et apesè que deun le tsoidî li yî todzor mouèn de crama. To de suite l’a pensó i rat, mi teteun l’a oulù se catché pe atendre le galeuppe.
To d’eun cou l’a vu euntré pe la pourta eun grou tsatte que, cheur de llu, l’a comenchà a lètché la crama eun pasèn d’an tsoidî a l’otra. L’ommo l’a donque pensó de lèi baillé an boun-a lehòn eun cou pe todzor.
Tan pe comenché l’a eumplì d’ée la tsoidî pi grousa, aprì l’a djoueundu-lèi de faèna pe la fée vin-ì blantse comme la crama. Pe fenire l’a betó la tsoidî su eun lan eungn équilibro é l’a atendù. Pocca ten aprì lo tsatte l’è euntró pe la pourta é s’et euntsemin-ó ver la grousa tsoidî mi, drè que l’a pouzó le patte su lo lan, la tsoidî s’è vouidjéye su llu é pai s’è trouó catchà dèzò.
L’ommo l’a pofó lo riye é lo pouo tsatte mignaô a po fenì. Drè que l’a pousù chourtì de la tsoidî l’è partì la cuya eun l’er, é l’è jamì pi vin-ì lapé la crama : l’ommo, bièn contèn, l’a recomenchà a fée son beuro é son fromédzo.
Acoutì lo teste
Détsardjì lo teste
Le gros chat
Il y avait une fois un homme qui gardait pendant l’hiver beaucoup de vaches ; tous les jours il les menait brouter l’herbe fraîche pour avoir beaucoup de lait. Deux fois par jour il les trayait et, avec le lait, il faisait du beurre et du fromage. Un jour, en descendant à la cave, il s’est aperçu que dans les chaudrons il y avait toujours moins de crème. Tout de suite il a pensé aux rats, mais il a quand même voulu se cacher pour attendre les gourmands.
Tout d’un coup il a vu entrer par la porte un gros chat qui, sûr de lui, a commencé à lécher la crème d’un chaudron à l’autre. L’homme a donc pensé de lui donner une bonne leçon une fois pour toutes et il a étudié le moyen de lui tendre un piège.
Pour commencer il a rempli d’eau le plus gros chaudron, ensuite il a ajouté de la farine et il a bien tourné afin que ça devienne blanc comme de la crème. Pour finir il a mis le chaudron sur une planche en équilibre et il a attendu. Peu de temps après le chat est entré par la porte et s’est dirigé vers le gros chaudron mais, aussitôt qu’il a posé les pattes sur la planche, le chaudron s’est renversé sur lui et il s’est retrouvé emprisonné dessous.
L’homme riait aux éclats et le pauvre chat miaulait à n’en plus pouvoir. Dès qu’il a pu sortir du chaudron il est parti, la queue levée, et il n’est jamais plus revenu laper la crème ; l’homme, bien content, a recommencé à faire son beurre et ses fromages.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984
Le gros chat
Il y avait une fois un homme qui gardait pendant l’hiver beaucoup de vaches ; tous les jours il les menait brouter l’herbe fraîche pour avoir beaucoup de lait. Deux fois par jour il les trayait et, avec le lait, il faisait du beurre et du fromage. Un jour, en descendant à la cave, il s’est aperçu que dans les chaudrons il y avait toujours moins de crème. Tout de suite il a pensé aux rats, mais il a quand même voulu se cacher pour attendre les gourmands.
Tout d’un coup il a vu entrer par la porte un gros chat qui, sûr de lui, a commencé à lécher la crème d’un chaudron à l’autre. L’homme a donc pensé de lui donner une bonne leçon une fois pour toutes et il a étudié le moyen de lui tendre un piège.
Pour commencer il a rempli d’eau le plus gros chaudron, ensuite il a ajouté de la farine et il a bien tourné afin que ça devienne blanc comme de la crème. Pour finir il a mis le chaudron sur une planche en équilibre et il a attendu. Peu de temps après le chat est entré par la porte et s’est dirigé vers le gros chaudron mais, aussitôt qu’il a posé les pattes sur la planche, le chaudron s’est renversé sur lui et il s’est retrouvé emprisonné dessous.
L’homme riait aux éclats et le pauvre chat miaulait à n’en plus pouvoir. Dès qu’il a pu sortir du chaudron il est parti, la queue levée, et il n’est jamais plus revenu laper la crème ; l’homme, bien content, a recommencé à faire son beurre et ses fromages.
Tiré de : Rita Decime, Conte pe le petchoù de inque - Contes pour les enfants d’ici - Tome I, Histoires d’animaux, Musumeci Éditeur, Quart (Ao) 1984