Lo sezeleun créó
Ll'î eun cou an fenna que viquichè dedeun an pitchouda mèizòn, llouèn di veladzo. Tcheu le dzor heutta fenna alô quiì d'ée a la fontan-a que se trouô de delé di tsan de fromèn. L'eumplichè se dou sezeleun é tournoo tchardjéye eun tchi lli. Le dou sezeleun l'ion égalle, teteun eun di dou l'ayè an bornetta su lo fon. Pai, can la fenna aréô a mèizòn, lo sezeleun créó l'î renquemì plen a métchà.
Lo sezeleun nouvo, todzor plen, l'î to fier de llu mimo, pèquè fèijè amoddo son traille. Lo sezeleun créó, llu, se baillô lagne de son defó.
Eun bió dzor lo sezeleun créó s'è fa coadzo é l'a deu a la fenna: « dze me baillo lagne, pèquè a couza de mon defó la métchà de l'ée que dze pourto va perduya lo lon di tsemeun.
La fenna adòn l'a de-lèi eun sourièn : « dz'i todzor saù que te dânô, mi l'ée que l’è chourtiya de ta pitchouda borna l'è jamì aléye perduya. T'o-heu remarcó que de ton coutì lo sentchì l'è to plen de fleur é que de l'otro coutì nen n'a po ? Tsicque dzor, eun tournèn eun dérì, te le-z-ó arouzéye atò ta ée. Sensa de tè dz'ariò jamì pousù profité de heutta mervèille to lo lon de mon tsemeun.
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Le seau percé
Pas disponibleIl était une fois une femme qui vivait dans une petite maison, loin du village. Tous les jours, elle allait prendre de l'eau à la source qui se trouvait au delà des champs de blé. Elle remplissait ses deux seaux et retournait chargée chez elle. Les deux seaux étaient identiques, cependant l'un des deux avait un petit trou dans le fond. Ainsi, quand la femme arrivait à la maison, le seau percé n'était plus qu'à moitié rempli. Le seau neuf, toujours plein, était tout fier de lui, car il accomplissait bien son travail. Le seau percé, lui, avait honte de son défaut.
Un beau jour, le seau percé prend enfin son courage à deux mains et dit à la femme : « J'ai honte car, à cause de mon défaut, la moitié de l'eau que je transporte se perd le long du chemin ». La femme répond alors en souriant : « J'ai toujours su de ton petit trou, mais l'eau qui en sortait ne s’est jamais perdue. As-tu remarqué que de ton côté le sentier est plein de fleurs, alors que de l'autre il n’y en a pas ? Chaque jour, en revenant de la source, tu les as arrosées de ton eau. Sans toi je n'aurais jamais pu profiter de cette merveille tout au long de mon chemin.
Le seau percé
Il était une fois une femme qui vivait dans une petite maison, loin du village. Tous les jours, elle allait prendre de l'eau à la source qui se trouvait au delà des champs de blé. Elle remplissait ses deux seaux et retournait chargée chez elle. Les deux seaux étaient identiques, cependant l'un des deux avait un petit trou dans le fond. Ainsi, quand la femme arrivait à la maison, le seau percé n'était plus qu'à moitié rempli. Le seau neuf, toujours plein, était tout fier de lui, car il accomplissait bien son travail. Le seau percé, lui, avait honte de son défaut.
Un beau jour, le seau percé prend enfin son courage à deux mains et dit à la femme : « J'ai honte car, à cause de mon défaut, la moitié de l'eau que je transporte se perd le long du chemin ». La femme répond alors en souriant : « J'ai toujours su de ton petit trou, mais l'eau qui en sortait ne s’est jamais perdue. As-tu remarqué que de ton côté le sentier est plein de fleurs, alors que de l'autre il n’y en a pas ? Chaque jour, en revenant de la source, tu les as arrosées de ton eau. Sans toi je n'aurais jamais pu profiter de cette merveille tout au long de mon chemin.