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Lou fedé de la cretchan-na

Quemeun-a: Cogne
Catégorì: Otre bague

Le fenne l’avén tejoù én fedé desù le vétouire, pe pa envalé-le, pequè l’avén pa pouéi bièn de bague pe tsandzé-se.

L’ére pi coumodou lavé én fedé de coutón que na vesta ou na juppa faite belle avouéi d’âtre tissù.

Lou fedé s’empiéyéve premiéramèn pe proutédzé le vétouire, méi pa maque pe sen.

L’ére cou én guen pe gavé le péle couayente dou fônet, sensa brelé-se, pequè l’avé pancou le guen queussenò dou dzô de ouéi.

L’ére cou bièn utilou pe resseyé le lâme di méinò, é belle, caque co, pe pané-lé lou moourou.

Lou fedé sèaveussé p’alé ou poulailléi ramaché le-z-oou di dzeleunne dén lou nit.

Quen l’avé caque étrandzou i méitchou, le méinò crentì se catsén dezó lou fedé de la mamà ou de la cretchan-na… de lai lou deut : « Se catsé dezó le pènón de la mamà ».

Quen fazé frét, la cretchan-na se trousave le bras pe s’étsedé.

Si fazé tsât, quen aprestave marenda su lou fônet âviò, léye se panave lou fron pe lou biè de tsât.

Sé bon vié fedé founchounave belle coume soûfiet, quen le fenne lou soupatén pe fare prendre lou fouà.

L’è dedén lou fedé que le fenne beuttén le tèateuffie, quen falé pôté-le su de la crotta, é belle pe pôté lou boucq tri pe lou fônet.

Fooura ou queotì, sèaveussé coume na gavagne, pe ramaché la vèadeurra, apré le grouille é le pézet, l’ére pouéi lou tô di rédegneuf.

D’etón l’ére pouéi lou moumàn di rave, di betterave, é belle d’alé vià pe le boucq a ramaché de bouvatte p’âvié lou fouà.

La cretchan-na l’empiéyéve cou pe tiré fooura dou poutadjé le pomme couaite ou fô é beutté-le réfrédì fooura de la fenétra.

Ou dzô de ouéi belle le sine gnése beutton le tôte fooura de la fenétra, méi sé co pe dedzalé-le…D’âtre ten, d’âtre tradechón !

De séi po si su seutta téra n’érèn pouéi cou l’oucajón de véire n’envenchón utila coume lou vié fedé.

Câtcheun ouéi pouré derre que l’ére na bagga que alave pa fran d’acô avouéi l’ijène, vu touì le microbbe que pouzén se catsé su sé fedé.
A derre la vérètò, la seula bagga que le méinò l’en pouzù prendre
dou fedé de la mamà é de la cretchan-na, l’è pa d’âtrou que d’amoù !

Adaptation par Daniel Fusinaz de : « L’histoire du tablier de grand-mère », Francine Andreoletti, L’écho d’Oranie

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Lou fedé de la cretchan-na

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Ita

Le tablier de grand-mère

Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier... Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère ?

Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements, pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange.

En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, ou une jupe, faites d’autres tissus.

Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger les vêtements, mais en plus de cela.

Il servait de gant pour retirer la cocotte brûlante du potager, bien avant l’invention des mitaines à fourneau.

Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à cartaines occasions, pour nettoyer leurs visages salis.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs.

Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides… d’où l’expression : « Se cacher dans les jupons de sa mère ».

Par temps frais, grand-mère le relevait pour s’y emmitoufler les bras.

Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.

Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu pour le ranimer.

C'est lui qui servait à transbahuter les pommes de terre de la cave et le bois sec pour le poêle.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les haricots été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.

Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four de la cuisinière et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres mœurs !

Je ne sais pas quand réussira-t-on à inventer quelque chose de si utile que ce bon vieux tablier.

Quelqu’un, aujourd’hui, pourrait dire que ce n’est pas bien pour l’hygiène, considéré la quantité de microbes qui peuvent s’accumuler sur le tablier. En réalité, la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de grand-mère, c’est de l’amour !

Tiré et adapté par Daniel Fusinaz de : « L’histoire du tablier de grand-mère », Francine Andreoletti, L’écho d’Oranie

Fra

Le tablier de grand-mère

Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier... Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère ?

Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements, pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange.

En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, ou une jupe, faites d’autres tissus.

Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger les vêtements, mais en plus de cela.

Il servait de gant pour retirer la cocotte brûlante du potager, bien avant l’invention des mitaines à fourneau.

Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à cartaines occasions, pour nettoyer leurs visages salis.

Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs.

Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides… d’où l’expression : « Se cacher dans les jupons de sa mère ».

Par temps frais, grand-mère le relevait pour s’y emmitoufler les bras.

Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.

Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu pour le ranimer.

C'est lui qui servait à transbahuter les pommes de terre de la cave et le bois sec pour le poêle.

Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les haricots été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.

Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four de la cuisinière et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres mœurs !

Je ne sais pas quand réussira-t-on à inventer quelque chose de si utile que ce bon vieux tablier.

Quelqu’un, aujourd’hui, pourrait dire que ce n’est pas bien pour l’hygiène, considéré la quantité de microbes qui peuvent s’accumuler sur le tablier. En réalité, la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de grand-mère, c’est de l’amour !

Tiré et adapté par Daniel Fusinaz de : « L’histoire du tablier de grand-mère », Francine Andreoletti, L’écho d’Oranie