Lo fouéidé de mée
Dz'i la fai que le dzouin-o di dzoo de vouì son pomé diquè l'è eun fouéidé... Vo rappélode-vò lo fouéidé de vouha mée ?
Le femalle, eun cou, beuttoon todzoo eun fouéidé deussù le dro, pe po le tcheuntché dèi que l'ayoon po de grou retsandzo. L'ie bièn pi len-io laé eun fouéidé de cotón que an juppa u eun coutiillón fa ató eungn otra taila. Lo fouéidé dzoyoo pe po s'eumpouertché le dro mi servichè étò pe d'otre bague.
Lo eumpléyoon comme gan, pe po se beurlé le man, can tramoon la casserola couéizenta di potadjì, bièn devàn que l'eunvenchón di gan pe le foo.
L'ie éséchonel pe pané le larme di méinó é de tenzentèn euncó pe lèi aprouprié lo vezadzo.
Can eungn alloo i polayì lo fouéidé dzoyoo pe ramassé le-z-où.
Can a méizón l'aroo coutcheun de nouì le méinó que se bailloon lagne se catsoon pe lo fouéidé de mamma, de lé l'éspréchón : « se catché dérì lo fouéidé de mamma »
Can féijè fret, mée lo reverioo su pe se tsoidé le bré é, can féijè tsoo, devàn lo fornè eugn apreustèn le soye, se panoo la choi atò.
Hi bon vioù fouéidé dzoyoo étò comme soflè, can mée lo sopatoo pe arté lo fouà.
Ató lo fouéidé mée alloo quii le tartufle a la crotta é lo bouque pe lo fornè. I quiortì, lo eumpléyoo comme eun tsaèn ; aprì aì ramassó le féizoù, l'ie lo too di tsou. D'éitón coueilloo le pomme tsaite pe tèra.
Mée eumpléyoo étò lo fouéidé pe terié foua di foo la torta i pomme é la pouzé su lo leundèe de la feniha pe la refraidì ; vouì sa gnihe la pouze lé étò mi pe la dedzalé... l'ion d'otre ten é d'otre abetude !
Dze si po bièn can tornéren-tì eunventé coutsouza de utillo comme hi bon vioù fouéidé d'eun cou.
Coutcheun i dzoo de vouì poureu feunque dii que l'ie po tan san, eun pénsèn a la cantitó de microbbe que y a deussù eun fouéidé. Mi la seulla baga que le méinó d'eun cou l'an appeillà di fouéidé de mée l'è l'amoû !
Tiré et adapté par Daniel Fusinaz de : Francine Andreoletti, L’histoire du tablier de grand-mère, L’écho d’Oranie
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Le tablier de grand-mère
Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier... Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère ?
Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements, pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange.
En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, ou une jupe, faites d’autres tissus.
Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger les vêtements, mais en plus de cela.
Il servait de gant pour retirer la cocotte brûlante du potager, bien avant l’invention des mitaines à fourneau.
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à cartaines occasions, pour nettoyer leurs visages salis.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs.
Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides… d’où l’expression : « Se cacher dans les jupons de sa mère ».
Par temps frais, grand-mère le relevait pour s’y emmitoufler les bras.
Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.
Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu pour le ranimer.
C'est lui qui servait à transbahuter les pommes de terre de la cave et le bois sec pour le poêle.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les haricots été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.
Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four de la cuisinière et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres mœurs !
Je ne sais pas quand réussira-t-on à inventer quelque chose de si utile que ce bon vieux tablier.
Quelqu’un, aujourd’hui, pourrait dire que ce n’est pas bien pour l’hygiène, considéré la quantité de microbes qui peuvent s’accumuler sur le tablier. En réalité, la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de grand-mère, c’est de l’amour !
Tiré et adapté par Daniel Fusinaz de : « L’histoire du tablier de grand-mère », Francine Andreoletti, L’écho d’Oranie
Le tablier de grand-mère
Je crois que les jeunes d’aujourd’hui ignorent ce qu’est un tablier... Vous souvenez-vous du tablier de votre grand-mère ?
Les mères et grand-mères portaient un tablier par-dessus leurs vêtements, pour les protéger car elles avaient peu de robes de rechange.
En fait, il était beaucoup plus facile de laver un tablier habituellement en coton qu’une robe, ou une jupe, faites d’autres tissus.
Le principal usage du tablier de grand-mère était donc de protéger les vêtements, mais en plus de cela.
Il servait de gant pour retirer la cocotte brûlante du potager, bien avant l’invention des mitaines à fourneau.
Il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants et, à cartaines occasions, pour nettoyer leurs visages salis.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les œufs.
Quand il y avait de la visite, le tablier servait d'abri aux enfants timides… d’où l’expression : « Se cacher dans les jupons de sa mère ».
Par temps frais, grand-mère le relevait pour s’y emmitoufler les bras.
Par temps chaud, alors qu’elle cuisinait devant le poêle à bois, elle y épongeait la sueur de son front.
Ce bon vieux tablier faisait aussi office de soufflet, alors qu’elle l’agitait au dessus du feu pour le ranimer.
C'est lui qui servait à transbahuter les pommes de terre de la cave et le bois sec pour le poêle.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes ; après que les haricots été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l’arbre.
Grand-mère l'utilisait aussi pour sortir la tarte aux pommes du four de la cuisinière et la poser sur le rebord de la fenêtre, afin qu'elle refroidisse ; de nos jours sa petite fille l’y pose aussi, mais pour la décongeler... Autres temps, autres mœurs !
Je ne sais pas quand réussira-t-on à inventer quelque chose de si utile que ce bon vieux tablier.
Quelqu’un, aujourd’hui, pourrait dire que ce n’est pas bien pour l’hygiène, considéré la quantité de microbes qui peuvent s’accumuler sur le tablier. En réalité, la seule chose que les enfants de l’époque aient attrapée au contact du tablier de grand-mère, c’est de l’amour !
Tiré et adapté par Daniel Fusinaz de : « L’histoire du tablier de grand-mère », Francine Andreoletti, L’écho d’Oranie