Novambre
Pamì de bride,
Pamì de son,
Pamì de vouése.
Si pe lo bouque
Le grousse tatse dzane é verde
Di brenve é di pesse.
É la gnoula que trèine tanque i fon.
Le moudzón rippon l’erba sensa couleur
Lo lon di ri
Belle se lo prou l’è totte a leur.
Pa eun bren d’er traverse lo siel,
Renque lo cri d’eun courbé
Pouzoù a coutì di bouéissòn.
La campagne, le-z-ommo é le bitche
S’apreston é atègnon.
Lo siel sombro é pezàn
Agasse la nèi.
Areuvve lo momàn de repouzé na mia,
De beutté si la balanse
Le maleur é la chanse
Pe mezatté,
Pe remersié,
Pe démandé
De vére arrevé l’ifourié.
Acoutì lo teste
Détsardjì lo teste
Novembre
Plus de bruit,
Plus de sons,
Plus de voix.
Dans le bois
Les grosses taches jaunes et vertes
Des mélèzes et des sapins.
Et le brouillard traine au sol.
Les génissons broutent l’herbe sans couleur
Le long du ruisseau
Même si tout le pré est à disposition.
Pas un brin de vent qui traverse le ciel,
Seulement le cri d’un corbeau
Posé à côté du buisson.
La campagne, les hommes et les animaux
Se préparent et attendent.
Le ciel sombre et lourd
Incite la neige.
Le moment arrive de se reposer,
De mettre sur la balance
Le malheur et la chance
Pour réfléchir,
Pour remercier,
Pour demander
De voir arriver le printemps.
Novembre
Plus de bruit,
Plus de sons,
Plus de voix.
Dans le bois
Les grosses taches jaunes et vertes
Des mélèzes et des sapins.
Et le brouillard traine au sol.
Les génissons broutent l’herbe sans couleur
Le long du ruisseau
Même si tout le pré est à disposition.
Pas un brin de vent qui traverse le ciel,
Seulement le cri d’un corbeau
Posé à côté du buisson.
La campagne, les hommes et les animaux
Se préparent et attendent.
Le ciel sombre et lourd
Incite la neige.
Le moment arrive de se reposer,
De mettre sur la balance
Le malheur et la chance
Pour réfléchir,
Pour remercier,
Pour demander
De voir arriver le printemps.