Foille d’aoutòn
Épeuvva… l’éfouryì l’ie ieur,
Totta nouva é totta dzenta
M’ivrao a la via
I méntén di fleur.
É to lo dzor dansao,
Le-z-èizì me prédzaon
É l’ouva me brèisae.
Lo solèi bon tsate persae le brantse
É m’ichouiyae aprì la plodze.
É mè totta ereuza
Icoutao la tsansòn de l’itsatèn.
Le grimme de l’aoutòn
Son bèissae tanque i bouque,
Le-z-èizì tsanton pamì
É pe le pra vèo lo fouà di berdzì.
Totta dzana é presta a tseure,
Cllouzo le joué é atégno…
Voudrio euntrené co caque dzor
Si coutiillón to d’or
Doàn qu’eun bren d’ouva
Me pourtée a la mor…
Acoutì lo teste
Détsardjì lo teste
Feuilles d’automne
Et pourtant… le printemps c’était hier
Toute neuve et toute belle
Je m’ouvrais à la vie
Au milieu des fleurs.
Toute la journée je dansais
Les oiseaux me parlaient
Le vent me berçait.
Le soleil bien chaud perçait les branches
Et il m’essuyait de la pluie.
Et moi, heureuse,
J’écoutais le chant de l’été.
Les traces de l’automne
Sont arrivés jusqu’au bois,
Les oiseaux ne chantent plus
Et dans les prés je vois le feu des bergers.
Toute jaune je m’apprête à tomber
Je ferme les yeux et j’attends…
Je voudrais garder encore quelques jours
Cette robe dorée
Avant qu’un souffle de vent
M’amène vers la mort…
Feuilles d’automne
Et pourtant… le printemps c’était hier
Toute neuve et toute belle
Je m’ouvrais à la vie
Au milieu des fleurs.
Toute la journée je dansais
Les oiseaux me parlaient
Le vent me berçait.
Le soleil bien chaud perçait les branches
Et il m’essuyait de la pluie.
Et moi, heureuse,
J’écoutais le chant de l’été.
Les traces de l’automne
Sont arrivés jusqu’au bois,
Les oiseaux ne chantent plus
Et dans les prés je vois le feu des bergers.
Toute jaune je m’apprête à tomber
Je ferme les yeux et j’attends…
Je voudrais garder encore quelques jours
Cette robe dorée
Avant qu’un souffle de vent
M’amène vers la mort…