Vertà ou lédjénda ?
Y é un pocht é Bretsón qu’i ié guiòn o Quiapèi dé y Erbe. Ou sé troa fran ou cu da montagna dé Comagne é ou djor dé ouèi non vi mae dé gro bèrio é dé piante. Ma ou sémbia qué le tchoze i séon pa ichtà contùn peu parì.
Le vièi i couéntaon qué un co - quieui sa-té corra ? – ou pocht dou quiapèi ou y ira un gro veladjo qu’ou l’ae non Bourg-Saint-Michel. Ou l’ae ichtà bahtì ént’un pocht codo, douque a montagna a féjae barma é ou y ira pién dé fameuye.
Un djor o Bon Guieu, pé ehproé o bon cour dé tsi djen, l’a vénì so a Tèra vehtì comme un poro é l’a péccà a touì le mite dou veladjo, én démandèn arie a médjé é un pocht pé dormì, ma gnun ou l’at aida-lo.
A l’é parì qué, pé ié punì, a nét méma, corra touit i dormaon, o Bon Guieu ou l’a feut dehtaqué a barma da montagna én acouatèn teut. Gnun, dit a couénta, ou l’aret sarva-se !
Vertà ou lédjénda ? Sélón l’abbé Bonin , y ehproe da vertà y é son. Pé premira tchoza, non vi le trasse d’eunna grousa tcharira é i saèn qué le veladjo i sé troaon protcho di tchumìn. Én pieuch, Bonin no prèdja co d’un gro tchozà qu’ou saret ichtà eun oberdje. Cahcùn ou di acheu qué a tchapéla dé Sen-Vantìn – qu’a sé troa djeuchto quiécca pi su – a l’é tro grousa é béla pé ése parì louénts di mite.
Corra l’aret tchédrù a roeunna? Bonin ou pénsa dévàn qué o XVII siécle, a vére l’adjo di piante qu’i l’an créchù so le bèrio.
Séa comme ou séa, vents ou tén, moué dé djen l’an djerà d’aé sentì dé pioro é dé créyo vénì di borne dou quiapèi…
Acoutì lo teste
Détsardjì lo teste
Réalité ou légende ?
Il y a un endroit à Brusson qui se nomme « Quiapèi dé y Erbe ». Il se trouve exactement en dessous de la montagne de Comagne et aujourd’hui il n’y a plus que des pierres et des arbres. Mais les choses ont changé au fil des années, paraît-il.
Les vieux racontaient qu’autrefois – peut-être encore aujourd’hui ? – au lieu de l’escarpement il y avait un grand village connu sous le nom de Bourg-Saint-Michel. Il avait été bâti à l’abri, la montagne en guise de refuge ; et bien des familles le peuplaient.
Un jour le Bon Dieu, pour tester le bon cœur de ces gens-là, est descendu sur la terre habillé à la façon d’un pauvre et il a frappé à toutes les portes du village demandant quelque chose à manger et un abri pour dormir, mais personne n’a voulu l’aider.
Alors, pour les punir, celle même nuit, lorsque tout le monde était endormi, le Bon Dieu a fait en sorte que le rocher se détache de la montagne en recouvrant ainsi le village. Personne, raconte-t-on, n’a pu se sauver !
Réalité ou légende? Selon l’avis de l’abbé Bonin1 , il existe des preuves de réalité. En premier lieu on retrouve des traces d’une très grande charrière et on sait que les villages étaient toujours bâtis près d’un chemin. De plus, Bonin parle d’un grand bâtiment qui aurait été un auberge. Quelqu’un pense que la chapelle de Sen-Vantìn – qui se trouve à peine un peu plus en haut – serait trop grande et belle pour être si loin des maisons.
A quelle époque remonterait le drame ? Bonin pense avant le XVII siècle, considérant l’âge des plantes qui ont poussé sur les pierres.
Quoi qu’il soit, dans le temps, beaucoup de gens jurent avoir entendu des pleurs et des cris sortir d’entre les pierres…
Réalité ou légende ?
Il y a un endroit à Brusson qui se nomme « Quiapèi dé y Erbe ». Il se trouve exactement en dessous de la montagne de Comagne et aujourd’hui il n’y a plus que des pierres et des arbres. Mais les choses ont changé au fil des années, paraît-il.
Les vieux racontaient qu’autrefois – peut-être encore aujourd’hui ? – au lieu de l’escarpement il y avait un grand village connu sous le nom de Bourg-Saint-Michel. Il avait été bâti à l’abri, la montagne en guise de refuge ; et bien des familles le peuplaient.
Un jour le Bon Dieu, pour tester le bon cœur de ces gens-là, est descendu sur la terre habillé à la façon d’un pauvre et il a frappé à toutes les portes du village demandant quelque chose à manger et un abri pour dormir, mais personne n’a voulu l’aider.
Alors, pour les punir, celle même nuit, lorsque tout le monde était endormi, le Bon Dieu a fait en sorte que le rocher se détache de la montagne en recouvrant ainsi le village. Personne, raconte-t-on, n’a pu se sauver !
Réalité ou légende? Selon l’avis de l’abbé Bonin1 , il existe des preuves de réalité. En premier lieu on retrouve des traces d’une très grande charrière et on sait que les villages étaient toujours bâtis près d’un chemin. De plus, Bonin parle d’un grand bâtiment qui aurait été un auberge. Quelqu’un pense que la chapelle de Sen-Vantìn – qui se trouve à peine un peu plus en haut – serait trop grande et belle pour être si loin des maisons.
A quelle époque remonterait le drame ? Bonin pense avant le XVII siècle, considérant l’âge des plantes qui ont poussé sur les pierres.
Quoi qu’il soit, dans le temps, beaucoup de gens jurent avoir entendu des pleurs et des cris sortir d’entre les pierres…