L'ono é lo loi
Eungn ono l’î eun tsan to tranquilo can, to p’eun moumàn, vèi aréé eun loi. Eun pouèn pomì scapé, l’ono – pe se degaé di comerse – comenche a trampèyé.
« Oh, mon cher loi, se te sauche… dze si eun tren de crapé de mou, dz’i eungn’épin-a plantéye dézò la cocca ! ».
Adòn lo loi lèi repòn : « Ah, tracacha-tè po mon cher ono, te fèyo peu proi pasé mè la mou, péquè â… dze te peucco ! ».
É l’ono l’a de-lèi : Mon cher loi, hen lé te conveun po, péquè l’épin-a poureu t’alé de traé… ».
« D’acor, adòn devàn te la touho, é aprì dze te peucco ! Dedeun queun pià te l’o-heu hi sacremento d’eungn’épin-a ? ».
« Hi de dérì… » é, eun diyèn hen lé, l’ono l’a andja-lèi an fameuza piató !
Lo loi, eun se vitèn pe tèra de la mou, l’a deu : « Bièn fa !... mè que dze si nèisù bitchì n’i oulù fée lo medeheun ! ».
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L'âne et le loup
Un âne pâturait paisiblement dans un beau pré quand tout à coup voilà qu’un loup apparaît.
Ne pouvant pas s’échapper, l’âne – pour s’en sortir – commença aussitôt à clopiner.
« Oh, mon cher loup, si tu savais… je suis en train de crever de douleur, une épine s’est enfoncée dans mon sabot ! ».
Le loup lui répondit : « T’inquiète pas, mon cher âne, ta souffrance vas bientôt terminer puisque… je vais te dévorer ! ».
Alors l’âne répliqua : « Oh, mon cher loup, cela ne te conviendrait pas… puisque l’épine pourrait t’aller de travers… ».
« D’accord, alors avant je vais t’enlever cette épine, puis je te dévorerai… dans quel pied se trouve-t-elle ? ».
« Celui de derrière…» et, en disant ces mots, l’âne lui donna un grand coup de pied !
Le loup, renversé par terre et hurlant de douleur, s’exclama : « C’est bien fait… moi qui est né boucher et qui voulait faire le médecin ! ».
Tiré de : Phèdre, L'âne et le loup
L'âne et le loup
Un âne pâturait paisiblement dans un beau pré quand tout à coup voilà qu’un loup apparaît.
Ne pouvant pas s’échapper, l’âne – pour s’en sortir – commença aussitôt à clopiner.
« Oh, mon cher loup, si tu savais… je suis en train de crever de douleur, une épine s’est enfoncée dans mon sabot ! ».
Le loup lui répondit : « T’inquiète pas, mon cher âne, ta souffrance vas bientôt terminer puisque… je vais te dévorer ! ».
Alors l’âne répliqua : « Oh, mon cher loup, cela ne te conviendrait pas… puisque l’épine pourrait t’aller de travers… ».
« D’accord, alors avant je vais t’enlever cette épine, puis je te dévorerai… dans quel pied se trouve-t-elle ? ».
« Celui de derrière…» et, en disant ces mots, l’âne lui donna un grand coup de pied !
Le loup, renversé par terre et hurlant de douleur, s’exclama : « C’est bien fait… moi qui est né boucher et qui voulait faire le médecin ! ».
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