Magàn
L'è-tì ho que t'anchouigno Magàn ?
L'è la paille é lo fen
euntrì me pèi de mèinoù ?
Le tseun que djappon
é le vatse saréye i boi ?
L'è-tì ho que t'anchouigno Magàn ?
Ta man su mon vezadzo,
te vyiille hocque
é ta vouése,
eun bidjòn su mon fron :
« Beutta-tè la maille, va beuntoù fée frette,
tourna po tro tar
vouì lo natte... »
Dedeun lo comerse
di mateun de mèizòn de no
é su me joué eundremè,
i-z-orijine de nouha fameuille,
no prédzoon nouha Lénva
dzor aprì dzor,
pose aprì pose.
Te te promée pe mon queur, Magàn,
é l'è ho que dze m'anchouigno...
que dze sarì todzor ton Petoù.
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Mamie
C’est ça que je te rappelle Mamie ?
C’est la paille et le foin
dans mes cheveux d’enfant ?
Les chiens qui aboient
et les vaches qui se serrent dans l’étable ?
C’est ça que je te rappelle Mamie ?
Ta main sur mon visage,
tes vieilles chaussures
et ta voix,
un baiser sur mon front :
« Mets ton tricot, il va faire froid,
ne rentre pas trop tard
ce soir... »
Dans la confusion terrestre
des matins de notre ferme
et sur mes yeux endormis
à l’aube de notre famille :
nous donnions vie à notre langue,
jour après jour,
pas après pas
tu te ballades dans mon cœur, Mamie,
et c’est ça que je me rappelle...
- que je serai toujours ton enfant -
Mamie
C’est ça que je te rappelle Mamie ?
C’est la paille et le foin
dans mes cheveux d’enfant ?
Les chiens qui aboient
et les vaches qui se serrent dans l’étable ?
C’est ça que je te rappelle Mamie ?
Ta main sur mon visage,
tes vieilles chaussures
et ta voix,
un baiser sur mon front :
« Mets ton tricot, il va faire froid,
ne rentre pas trop tard
ce soir... »
Dans la confusion terrestre
des matins de notre ferme
et sur mes yeux endormis
à l’aube de notre famille :
nous donnions vie à notre langue,
jour après jour,
pas après pas
tu te ballades dans mon cœur, Mamie,
et c’est ça que je me rappelle...
- que je serai toujours ton enfant -