La littérature francoprovençale, bien que n'ayant pas connu la diffusion des littératures française et occitane, n'en est pas moins d'une grande richesse. On note qu'elle provient assez rarement des plus grands centres de la région. En effet, Lyon a vite adopté la langue du roi de France comme langue écrite et n'a pu être un lieu susceptible d'imposer une certaine normalisation à la langue, pas plus que Genève, l'autre grande ville de la zone du francoprovençal, qui s'est, elle aussi, tournée rapidement vers le français.
Sauf quelques textes notariaux et religieux du XIIIe siècle, la littérature n'émerge qu'assez tardivement, c'est-à-dire au Moyen-Âge.
En Vallée d'Aoste, l'abbé Jean-Baptiste Cerlogne, poète, ayant proposé une orthographe et rédigé un dictionnaire qui inspirera de nombreux écrivains de sa région, peut être considéré comme le fondateur de la littérature valdôtaine. A partir de ce moment, différents auteurs choisissent de composer leurs œuvres de prose, de poésie et de théâtre en francoprovençal. Nous avons voulu ainsi vous les présenter, dans cette section.